Lu dans le Monde ce matinUn petit insecte nuisible et très envahissant, la chrysomèle - aka diabrotica virgifera virgifera - pourrait bien réussir là où les mouvements et les associations environnementales ont jusqu'à présent échoué : imposer la rotation des cultures de maïs une année sur trois et réduire la part de ces monocultures intensives.
A moins que cela ne se règle à grands coups de deltaméthrine, un insecticide hautement toxique - et pas seulement pour la chrysomèle. Mais le gouvernement n'irait quand même pas jusqu'à bafouer l’article 31 de la loi Grenelle 1 du 3 août 2009 qui prévoit l’interdiction des épandages aériens de pesticides... n'est-ce pas ?
Peu de chances en revanche que le moindre scrupule ne saisisse Monsanto au moment d'en profiter pour refourguer son MON 863 à doses massives, comme il l'a fait aux Etats Unis. Une belle affaire pour la multinationale, soi-dit en passant, que l'apparition de ce fléau il y a une quinzaine d'années...
Et si on profitait de la voie montrée par ce méchant coléoptère pour retrouver le sens d'une agriculture paysanne vivrière, bio et relocalisée ?
