J'aurai l'honneur d'introduire à la Fête de l'Huma dimanche prochain le débat :
"Urgence climatique et justice sociale : le RMA peut-il être une réponse ?" (oui !!!)
A vrai dire, je viens de passer une bonne partie de mon week end à l'organiser... Mais je suis ravie.
Sincèrement ravie que le PG s'empare de ce sujet ô combien important, magnifique et positive conjugaison de l'écologie et du social.
Et que Thomas COUTROT et Hervé KEMPF aient d'ores et déjà accepté de venir.
Le principe du RMA (revenu maximum autorisé - ou admissible - ou acceptable...) était déjà présent parmi les différentes mesures de la proposition de loi du PG sur le "bouclier social" :
* Article 17 - Il est institué un salaire maximum légal dont le montant ne peut pas dépasser vingt fois celui du salaire minimum. Le salaire maximum légal inclut, le cas échéant, la partie fixe du salaire et la partie variable en fonction des objectifs prévus au contrat de travail ou du chiffre d'affaire généré par l'activité du salarié.
Mais avec l'actualité, le RMA doit absolument revenir sur le devant de la scène ! En effet, le débat sur la taxe carbone téléscope les discussions du G20 sur le plafonnement des bonus. A la veille de deux sommets majeurs, Copenhague et Pittsburgh, la crise financière et l'urgence climatique remettent donc toutes les deux au premier plan la question des inégalités… et celle du RMA !
Les
enjeux posés par le dérèglement climatique impliquent de revoir en
profondeur notre mode de développement et notamment de réduire
fortement notre consommation d'énergie. Soit. Pour autant, la réponse du gouvernement sous
forme d'une taxe carbone renchérissant le coût de l'énergie pour les
particuliers est-elle socialement acceptable ?
En pleine montée des
inégalités sociales, peut-on faire porter l'effort sur des ménages déjà
touchés de plein fouet par la récession et le chômage ? Pendant que les
plus riches pourront quant à eux continuer à surconsommer et gaspiller
tranquillement l'énergie sans se préoccuper de son coût ?
Le
mode de vie de ces « élites », donné en exemple par les
médias et la publicité, prône l'accumulation matérielle, alimente
la machine productiviste et aggrave encore les dégâts causés
par un système qui réussit le tour de force à la fois d'exploiter
les individus et de détruire les éco-systèmes. C'est un vrai cercle vicieux !
Ces inégalités de revenus sont socialement inadmissibles et écologiquement destructrices.
Alors... Si on en profitait pour réclamer l'instauration du RMA ?
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