vendredi 16 juillet 2010

Jour d'été, jour de rentrée

C'est reparti.

A Valence, c'est un projet de grande surface Décathlon qui prévoit de s'installer sur des terres agricoles avec l'aval de la municipalité PS, et un contre-projet de ceinture verte qui se met en place avec des citoyens, paysans, élus et associatifs.

A Mandelieu la Napoule, près de Cannes, c'est notre camarade Hervé Lavisse qui se démène contre le projet d'élargissement du port destiné à accueillir des yachts, véritables immeubles flottants d'ultra-riches, juste en face d'une petite plage familiale et populaire.

Entre Toulouse et Castres, c'est un nouveau tronçon d'autoroute qui naturellement va encore être confié au privé. Le Grenelle n'en finit plus de montrer sa réalité hypocrite et le vernis vert de s'écailler. Les camarades du PG du Tarn sont sur le pont et réagissent.

En Mayenne également, là c'est la construction de la ligne THT du Cotentin-Maine et la réponse de M Borloo qui ne passent pas. On déclare d'utilité publique, une fois de plus sans concertation ni étude sérieuse, et ceux qui s'inquiètent auront droit "à un suivi médical". On croit rêver.

Dans le Haut Bugey, c'est la nouvelle ligne grande vitesse qui pour gagner quelques poignées de minutes entraine non seulement des travaux et des dépenses publiques énormes, mais également un surcout pour maintenir le service TER aux usagers. Surcout auquel la Région Rhône Alpes ne peut faire face, et l'État s'en lave les mains.*

Enfin, le JDD publie la liste des hôpitaux qui ne sont plus assez rentables, dont celui de Die, honteusement présenté comme n'ayant pas de maternité !

... Voilà, c'est juste la moisson du jour, je n'ai pas fini de remonter tous mes mails. Et je ne parle même pas de l'actualité nationale.

Le combat politique est permanent et se mène partout. Même l'été.

Manière de dire que je suis rentrée... ;)


* voir ici la réponse faite par le secrétaire d'État aux transports à la Région Rhône Alpes. En gros, suite à la mise en place de la LGV, la Région doit faire face à un surcoût de la part de la SNCF pour maintenir le choix des TER et du service public aux usagers. Mais comme c'est son choix, eh bien elle n'a qu'à se débrouiller pour y faire face toute seule, l'Etat s'en lave les mains.
... Pour autant que je sache, la SNCF est encore un EPIC, dont une des deux activités est bien l'exploitation commerciale de services de transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises, et qui compte 7 représentants de l'Etat sur les 18 que compte son Conseil d'Administration. Ça devrait quand même donner un peu de "compétences relatives" à M Bussereau. C'est délirant.

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