mercredi 4 août 2010

Comme un écho de 4 août... non ?

nuit_du_4_aout.pngComme il résonne fort, cette année, l'écho de la nuit du 4 août 1789.

La nuit de l'abolition des privilèges des nobles et du clergé. La nuit de la naissance de l'égalité républicaine et de l'impôt citoyen et universel.

Art. 9. Les privilèges pécuniaires, personnels ou réels, en matière de subsides, sont abolis à jamais. La perception se fera sur tous les citoyens et sur tous les biens, de la même manière et de la même forme ; et il va être avisé aux moyens d'effectuer le payement proportionnel de toutes les contributions, même pour les six derniers mois de l'année de l'imposition courante.

La nuit, finalement, où on décide de ne plus faire dépendre la « gestion de la cité » des intérêts de la noblesse et du « monde des affaires ».

221 ans plus tard, le gouvernement de n. sarkozy réinstalle l'oligarchie. Une "business class" de privilégiés, d'exonérés, de gens à qui tout est permis, y compris de se placer au-dessus des lois et du droit commun.

Aujourd'hui le gouvernement réintroduit les privilèges des « classes dominantes » et matraque les autres. Les pauvres, les sans papiers, les enfants d'immigrés, les employés, les militants, les écoliers, les malades, les vieux, les Roms, les désobéissants, les associations, les outrageurs de préfets, les pompiers qui manifestent à Nice. 

L'égalité se casse la gueule.

La liberté fout le camp.

Il est temps de faire usage de la fraternité. Une fraternité de classe. N'oublions pas que la nuit du 4 août répond à une insurrection. Celle des paysans révoltés qui s'en prennent au système féodal.

Ohé partisans, ouvriers et paysans... C'est l'alarme.


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