lundi 31 janvier 2011

Trains nucléaires : la machine répressive est en marche ! Soutien au GANVA

Ce jour là, en novembre dernier, au passage du "train de l'enfer", des militants pacifistes se sont faits déloger sans ménagement des rails par les policiers.

Certains ont eu les mains brûlées, un autre les tendons coupés. Pourtant, aujourd'hui, c'est à eux que la justice demande des comptes. Alors que des déchets radioactifs traversent les villes et s'arrêtent dans des gares de voyageurs sans aucun contrôle. Qu'on expose des agents qui ne disposent ni de dosimètre, ni de formation spécifique. Que nos deux fleurons de l'industrie françaises, aka Areva et la SNCF, se renvoient la balle de la responsabilité de la sécurité et du contrôle. Et alors que ces transports ont lieu plusieurs fois par semaine dans la plus grande opacité... Et la seule chose que les pouvoirs publics trouvent à faire, c'est de prendre les militants qui alertent au nom de l'intérêt général pour des criminels ?!

Voici la réaction que nous avons rédigé pour le Parti de Gauche avec les camarades des secteurs écologie et transports, et notamment Hervé Eon, le nouveau responsable de la commission "Résistance au productivisme et au consumérisme" (j'adooore ce titre :).

Le communiqué de presse ci-dessous et la réaction  plus complète est sur le site du PG, là.

Suite aux peines prononcées par le tribunal de Caen le 26 janvier, le Parti de Gauche soutient le recours en appel des militants du Ganva (groupe d'actions non-violentes antinucléaires). Il demande une enquête indépendante sur l'intervention des forces de l'ordre lors du passage du "train de l'enfer".

Des militants antinucléaires du Ganva sont accusés "d'entraves à la circulation ferroviaire". Il leur est reproché de s'être enchaînés sur les voies lors d'une action de blocage du train "Castor 2010" le 5 novembre dernier, menée pour dénoncer le transport de déchets nucléaires de la Manche vers l'Allemagne. Lors des interventions policières, trois militants ont été gravement blessés aux mains. La procureure de la République réclame aujourd'hui de nombreuses peines contre plusieurs de ces militants dont des peines de prison avec sursis allant jusqu'à trois mois.


Le Parti de Gauche dénonce l'opacité de la filière nucléaire et milite pour une sortie progressive du nucléaire. C'est pourquoi il soutient toute initiative de nature à informer nos concitoyens et à les alerter, y compris les actions non violentes de désobéissance civique, afin de briser le secret imposé par les pouvoirs publics.

Hervé EON, Membre du Bureau National, commission résistance au productivisme et au consumérisme du PG
Corinne Morel Darleux, Secrétaire nationale à l'écologie du PG

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