samedi 30 avril 2011

Gaz de schiste, nucléaire, transition : déconstruire le système (vidéo)

En 5 minutes, et en images, un exercice de synthèse délicat, un lendemain de nuit trop brève...

Ou pourquoi il est essentiel de lier le combat contre les gaz de schiste, qui va bien au delà de la question environnementale, et celui contre le nucléaire, pour déconstruire le système et inventer un autre monde...

Où il est question de collusions oligarchiques*, de fausse indépendance énergétique, du vrai coût du nucléaire et d'alternatives en matière de transition énergétique avec Negawatt... le tout sur fond de marché populaire dans une banlieue de la région parisienne :)


Un grand merci à Jean Charles Girault pour la réalisation de cette vidéo !

Cette honte de collusion, avec des experts mandatés pour donner leur avis sur des permis qu'ils ont eux mêmes accordés, rapport confié à deux commissions, CGIET et CGEDD, présidées par les deux ministres en charge du dossier ! Belle indépendance ^^ Bref... article pour lequel j'ai été interviewée par téléphone, et dont voici un extrait :

Même constat du côté du collectif contre les gaz de schiste de la Drôme, qui avait réuni le week-end dernier près de 4 000 manifestants à Donzère. « Globalement, le rapport est construit comme un argumentaire en faveur des exploitants des gaz de schistes qui ont repris du poil de la bête ces dernières semaines », juge Corinne Morel Darleux, membre du collectif, conseillère régionale et secrétaire nationale du Parti de Gauche en charge des questions écologiques. « Le seul point sur lequel le rapport insiste au niveau de l’environnement, c’est l’utilisation de produits chimiques plus propres. Mais qu’en est-il de l’utilisation de l’eau, qui n’est quand même pas très abondante dans les régions concernées, des risques de pollution des nappes phréatiques, de radioactivité, des allers et retours de camions, etc ? » Quant à la proposition d’une fiscalité plus avantageuse pour les départements et communes, là encore préconisée par le rapport et considérée comme un outil d’acceptabilité des projets par les industriels, elle scandalise Corinne Morel Darleux : « cela n’a jamais été une demande des manifestants ni des élus. J’ai clairement l’impression que l’on essaye d’acheter l’acceptabilité sociale d’un désastre environnemental. »

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