La dernière session à la Région était aussi la première dans les nouveaux locaux de Confluence.
C'est finalement assez drôle de nous voir tous là, à errer dans les couloirs, à chercher la salle dans laquelle on est censés se réunir, à pester contre les ascenseurs qui semblent changer de place dès qu'on a le dos tourné et à constater que la circulation est tous sauf intuitive dans ce vaste bâtiment où le trajet le plus court pour aller d'un point A à un point B est rarement la ligne droite. Mais c'est moderne. Ah.
Bref heureusement qu'on eu un an avant Charbonnières pour apprendre à se connaître un peu, là on a le sentiment qu'on pourrait tourner des mois sans se croiser. Et ce n'est pas la nouvelle assemblée qui va resserrer les liens. A croire que tout a été fait pour empêcher les élus de discuter entre eux. J'ai perdu mon voisin Olivier Keller, d'EELV. Et pour se concerter maintenant il faudra des interruptions de séance, au Front de gauche on est répartis sur trois rangs (sur la photo, les trois rangs du bas à droite), et à moins d'un mégaphone ça va devenir difficile de commenter ce qui se passe en séance ! Sans parler du perchoir, où Queyranne a l'air à mille lieux de là, de nous... On fait pas dans la proximité.
Pour le résumé de la session, je vous invite à lire la dernière lettre d'infos du groupe qui y est consacrée, notamment sur notre délibération pour que la Région place sous sa protection les jeunes sans papiers en formation.
Lettre d'informations des élu-e-s du FDG - juillet 2011
Je suis également intervenue sur le soutien de la Région aux agriculteurs touchés par la sécheresse, en insistant sur le fait qu'au delà des aides conjoncturelles face aux aléas, qui risquent bien de se multiplier avec des épisodes climatiques de plus en plus fréquents et intenses, il serait peut être temps de changer de modèle. La transition doit aussi s'effectuer en matière d'agriculture... L'occasion d'évoquer l'agro-écologie systémique chère aux époux Bourguignon (pour une idée du bonhomme, voir cet extrait du film solutions locales pour désordre global). Et aussi de reparler du G20 agricole qui dans l'indifférence générale a abouti le 23 juin dernier sur la volatilité des prix agricoles à un "plan d'action"... sans action. Aucun mécanisme de régulation des marchés, le G20 se contente de prôner une plus grande transparence sur les stocks et prévisions de production. Et que la main invisible fasse son œuvre. Le "marché" ressemble de plus en plus à une religion ^^
Ah, et nous avons aussi voté avec Elisa Martin et Armand Creus contre les 500.000 euros au GIP pour les JO d'Annecy. 500.000 euros (!) de fonctionnement, donc même pas consacrés aux infrastructures qui auraient pu servir au delà de cette mascarade. Aujourd'hui la messe est dite. Elle aura coûté cher.
