vendredi 18 novembre 2011

Nucléaire : halte aux lobbies. Le débat sur l'énergie doit être public !

Dans la lignée de mon dernier billet d'humeur, et en réaction aux rebondissements hallucinants de cette semaine autour de l'accord entre le PS et Europe Écologie...

Voici le communiqué du Parti de Gauche (également en ligne sur le site du PG ici) rédigé avec Mathieu Agostini, responsable de notre commission écologie. Où vous noterez qu'on a beau nous traiter parfois de bourrins, au PG, là on fait preuve de finesse ;)


COMMUNIQUE DU PARTI DE GAUCHE

Nucléaire : halte aux lobbies. Le débat sur l'énergie doit être public !

Mathieu Agostini (responsable de la commission écologie du PG), Corinne Morel Darleux (secrétaire nationale du PG)

Henri Proglio, patron d’EDF, vient de sanctionner à sa manière les journalistes de la Tribune. Ces derniers avaient relayé l’information d’un cadre d’EDF confiant que la technologie de l’EPR n’avait pas d’avenir. Le journal se voit donc annuler 90 000 euros des recettes publicitaires prévues dans le cadre d’une campagne d’EDF dans leur journal.

Voilà ce que donne le débat sur la politique énergétique lorsqu’il est mené sans le peuple. Il bafoue la démocratie et laisse toute la place aux lobbies. L’énergie est un droit fondamental pour les citoyens. Il ne peut ni souffrir des prédations des marchés financiers ni être réglé à quelques uns en coulisses, permettant aux intérêts industriels de dicter leurs intérets dans les antichambres du pouvoir.

Face au dérèglement climatique, à l’épuisement des ressources naturelles, aux dangers du nucléaire et à la nécessité de l'accès pour tous à l'énergie, il est indispensable d’amorcer une transition écologique radicale de la société. Tel est le message porté par le Parti de Gauche. Avec le Front de Gauche et son candidat Jean Luc Mélenchon, nous proposons une méthode qui y répond : la planification écologique. Les choix qui seront pris nous engageront pour des dizaines d’années. Ces choix ne peuvent être pris que par le peuple via un référendum et après un débat public organisé où chacun pourra exposer ses arguments, loin des influences des grands argentiers.

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