jeudi 23 février 2012

MES : la partie n'est pas jouée. Le Sénat est de gauche ? Qu'il le prouve !

Voici donc le communiqué que je viens de faire partir suite au vote du MES à l'Assemblée Nationale mardi, en lien avec la lettre envoyée aux 4 députés UMP de la Drôme (ici) pour les interpeller publiquement sur ce vote. J'avais promis de tenir au courant de leur position : leur vote vaut pour réponse, sans surprise.

Mais la partie n'est pas jouée... Le Sénat est majoritairement à gauche ? Qu'il le prouve ! C'est le 28 février, j'enverrai d'ici là un nouveau courrier aux sénateurs de la Drôme, cette fois il y en a côté PS.

Image : l'atelier de denis (merci ! du sénat, de la gauche, victor hugo et la clairette, c'est presque trop beau pour être vrai :)

L'Assemblée nationale a voté ce mardi le Traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité.

La majorité de droite a approuvé ce traité sans surprise. Les 4 députés drômois ont suivi le mouvement, le député sortant Hervé Mariton en tête, fidèle à son ultralibéralisme.

Le Parti Socialiste, quant à lui, a lamentablement choisi la capitulation en s'abstenant face à un processus de soumission des Peuples d'Europe écrit et réalisé par Nicolas Sarkozy.

Nous saluons en revanche le vote contre des élu-e-s d'EELV et nous espérons que désormais leurs votes sur l'Europe libérale seront constants pour dénoncer l'austérité.

Le texte va maintenant passer devant le Sénat le 28 février. Nous appelons donc les sénateurs du Parti Socialiste, majoritaire au Sénat, à ne pas se cacher derrière une « abstention dynamique » (JM Ayrault) incohérente. Nous leur demandons d'agir comme des élus responsables, comme l'ont fait 16 députés PS, et de voter contre le MES et ainsi bloquer le processus infernal et antidémocratique qui imposera à la France d'accepter le futur traité (TSCG : Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) sans espérer renégocier quoi que ce soit.

La totalité des élus Front de Gauche à l'Assemblée Nationale ont voté contre ce traité et voteront contre le TSCG, fidèles au vote « NON » du peuple français lors du référendum de 2005. Les futurs députés Front de Gauche se battront pour qu'un nouveau référendum redonne le pouvoir aux français-e-s de choisir l'Europe qu'ils veulent.

En tant que candidate du Front de gauche je m'engage, quand je serai élue, à porter la force du peuple au cœur de ce combat et assure de ma fidélité toutes celles et ceux qui ont voté "NON" en 2005.

Dans la continuité de cette lutte sans relâche contre ceux qui vendent l'Europe aux spéculateurs, je serai présente lors de la journée d'action européenne du 29 février à l'appel des syndicats, aux côtés des militant-e-s de plus en plus nombreux et de plus en plus en colère du Front de Gauche à Valence.

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