Lors de la dernière session du Conseil régional, nous avons interpellé Christophe Jacquinet, directeur général de l'ARS (agence régionale de santé) Rhône-Alpes, sur l'avenir de plusieurs hôpitaux, notamment en zone rurale.
Voici sa réponse sur le devenir de l'hôpital de Die, et donc sur l'accès aux soins des Diois-es. Où il est question d'un "cas unique en France", Monsieur Jacquinet indiquant que l'hôpital de Die reçoit plus de subventions que de tarification à l'acte, qu'il n'y aura plus de pédiatre en 2013, qu'une mission d'évaluation doit être lancée sur la chirurgie et l'obstétrique avant la fin de l'année, qu'un partenariat doit être mis en place pour la mise à disposition de personnel médical avec l'hôpital de Valence, et enfin qu'un contrat local de santé plus large doit être signé avec les élus de la communauté de communes du Diois sur les soins et la prévention aux addictions, "problématique importante dans le Diois".
Trop bien. A la fin on a juste l'impression que l'hôpital est condamné, que le Diois est un territoire en voie de désertification, envahi de touristes imprudents l'été et peuplé le reste de l'année de drogués, et où plus aucun médecin ne veut s'installer. Diable.
Pour vous remettre : Qu'elle est bio ma vallée
Et pour rappel : Pas un patient à moins de 30 minutes des urgences ? Chiche Monsieur Hollande !
Voir aussi la lettre envoyée par le collectif de défense de l'hôpital de Die à Monsieur Jacquinet
