lundi 31 décembre 2012

Rêves de fuschia. Amour, poésie et révolution. (2013. Encore...)

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En 2010, mon florilège de fin d'année était fait des Wombats, de tunnels, du mauvais esprit de Titom et de la tentation d’Épicure

En 2011, c'était une guirlande de Noël en compagnie d'une barque, livrée aux abîmes / De l'immense Océan des désirs, de monos d'Ecuador et de correspondances amoureuses de Maiakovski...

IMG_20120810_230835.jpg... Amour, poésie et révolution, toujours. Des lectures un soir d'été, un verre de cognac à portée de main, le cœur en bandoulière, encore... Encore un peu de cette combinaison essentielle, étrange et détonante. Encore un peu d'Eluard...

Entre tous mes tourments entre la mort et moi / Entre mon désespoir et la raison de vivre /  Il y a l'injustice et ce malheur des hommes / Que je ne peux admettre il y a ma colère / Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne / Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce / Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir...

Et parce qu'il hait tout ce qui ampute d’un si petit nombre que ce soit l’infini des possibles, que sa folie, salutaire, s’appelle la poésie, parce que les mots, parce que les arbres, parce que l’écriture comme point de départ d’une restructuration intérieure sans laquelle il n’y a aucun futur, aucun destin envisageable... Encore du Gatti par Mona Chollet.

soir_d_elections.jpgEt encore... Un dessin d'instant volé et de dégoût, un soir d'élections. Pour se souvenir que lorsqu'on s'engage et combat en politique, ce n'est pas forcément, plein d'espoir, pour changer l'avenir, mais aussi pour redonner dignité au présent, plein de fierté.

Au-delà du découragement et des difficultés, au-delà de la douleur de voir élus celles et ceux qui pervertissent l'idée de Politique et dénaturent la notion même d'engagement, au-delà...


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... Jusque là où poussent les cris d'amour.

A travers les barreaux des prisons, hors les codes de la société, là où fleurissent les amours immorales, insensées et maudites, hurlées face au Chant du bourreau... Celles du condamné à perpétuité qui réclame la mort, crache à la face du monde, ose l'orgueil et la violence face à une société pétrifiée. Là où résonne encore le cri tendre et sauvage de l'amoureuse suicidée...

... De tout ça, encore.

Belle année 2013.

Merci à Babette, à la baleine du bassin d'Arcachon, à d., à Sara Rosenberg, à Norman Mailer et à Bastien Vives.


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