mercredi 18 septembre 2013

Moins de bijoutiers, plus d'écoliers. Suite de notre combat pour le retour de Cheikh Kouyaté.

liberte-egalite-fraternite.jpgJe vous en parlais ici même au premier jour de l'été. Un jeune lycéen Malien scolarisé à Crest dans la Drôme, Cheikh Kouyaté, venait de se faire expulser du territoire français, la veille de ses épreuves de Bac pro.

J'avais alors écrit au Ministre Valls pour dénoncer cette expulsion injuste et aveugle. Voici par souci de transparence le courrier d'accusé de réception que j'ai reçu cet été des services du Ministère de l'Intérieur :

Réponse Ministère de l'Intérieur - Cheikh Kouyaté

L'expulsion n'ayant pas été assorti d'interdiction de retour - quand même ! - Cheikh a depuis déposé une nouvelle demande de visa, conformément à l'adresse du Ministère. J'ai donc repris mon clavier et alerté de nouveau M. Valls.

Espérons qu'il entendra enfin qu'au Pays des Lumières, on a besoin de moins de bijoutiers, et de plus d'écoliers.

Lyon, le 12 Septembre 2013

Corinne MOREL DARLEUX, Conseillère Régionale de Rhône-Alpes - Groupe Front de Gauche – Parti de Gauche

A Mr Manuel VALLS, Ministre de l’intérieur

Objet : demande urgente d’examen de la demande de VISA d’un lycéen malien

Monsieur le Ministre,

Je vous ai exposé par courrier du 26 juin 2013 les conditions dramatiques dans lesquelles Monsieur Cheikh KOUYATE, jeune lycéen d’origine malienne, a été expulsé du territoire le 15 Juin 2013.

Vous avez bien voulu y répondre et je vous remercie de votre diligence.

Je tiens à vous faire part aujourd’hui de l’évolution de la situation de Monsieur KOUYATE. En effet celui-ci a, comme le recommandait effectivement votre courrier, déposé auprès de vos services une demande de visa. Celle-ci doit être traitée très prochainement.

Je veux vous rappeler à quel point ce jeune homme souhaite pouvoir terminer ses études engagées brillamment... Encore faut-il pour cela qu'il puisse revenir en France. L’obtention rapide d’un visa longue durée lui permettrait de participer à la session d'examens de septembre 2013. Il y a donc urgence à, comme vous l'écrivez dans votre courrier, examiner cette situation avec beaucoup d'attention, et enfin rétablir justice et humanisme.

Souhaitant, conformément à votre prescription, qu’un examen attentif de sa situation lui permette de poursuivre sereinement ses projets, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, mes salutations républicaines.

Corinne MOREL DARLEUX

Haut de page