Déclaration du Parti de Gauche
Soutien à la députée verte britannique Caroline Lucas, arrêtée et jugée pour avoir manifesté contre les gaz de schiste
par Tatiana Jarzabek - commission Europe et Corinne Morel Darleux, secrétaire nationale à l'écosocialisme
Ce mardi 24 mars, la députée du Green Party britannique Caroline Lucas comparaissait devant le tribunal de Brighton. Elle est poursuivie pour avoir participé à une manifestation contre le projet d’extraction de gaz de schiste dans la région de Balcombe (Sussex, Angleterre) en août 2013. Au cours de cette manifestation, elle avait été arrêtée avec des dizaines d’autres manifestants, pacifiques et désarmés, pour avoir bloqué la chaussée, empêchant ainsi le passage des bulldozers de la compagnie de fracturation hydraulique Cuadrilla.
Le Parti de Gauche tient à exprimer sa solidarité avec Caroline Lucas et ses camarades manifestants, victimes de l’acharnement policier et judiciaire des institutions britanniques, qui préfèrent protéger les intérêts des multinationales de l’énergie.
Les citoyens qui usent de désobéissance non-violente dans la lutte pour l’intérêt général ne sont nullement des criminels. Nous ne pouvons que saluer le geste de Caroline Lucas, élue du peuple britannique au Parlement, qui lutte pacifiquement contre l’implantation de projets dont la dangerosité n’est plus à prouver. Nous lui exprimons notre soutien plein et entier dans la défense des intérêts des citoyennes et citoyens qu’elle représente, ainsi qu’aux quatre autres manifestants avec qui elle comparaissait à Brighton. Nous exprimons également notre solidarité à ceux qui mènent le combat contre l’offensive gaz de schiste des multinationales de l’énergie sur tout le territoire britannique - dont la française Total, qui vient d’investir 21 millions d’Euros dans le marché de la fracturation hydraulique.
Le Réseau Écosocialiste Européen, auquel participent des membres du Green Party et du Parti de Gauche, engagera des actions dans ce sens dans le cadre de son combat contre le Grand Marché Transatlantique et les multinationales.
