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jeudi 13 décembre 2012

En direct de la Région : Du fourrage pour nos élevages !

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"Du fourrage pour nos élevages" Session des 13 & 14 décembre 2012 POLITIQUE REGIONALE DE SOUTIEN A L’AUTONOMIE ALIMENTAIRE DES ELEVAGES Intervention de Corinne MOREL-DARLEUX, Groupe Front de Gauche : Communistes, Parti de Gauche, Gauche Unitaire et partenaires Les éleveurs rhônalpins, comme les agriculteurs de nombreux territoires en France, sont pris entre deux feux : d’un côté le rouleau compresseur de la spéculation sur les matières premières et les produits alimentaires, de l’autre, la dérégulation libérale du secteur avec une PAC (politique agricole commune) qui n’est plus (...)

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lundi 13 février 2012

Retour sur les événements en Grèce : vote au Parlement et insurrection dans les rues d'Athènes

Un grand merci à la Commission Europe du Parti de Gauche et singulièrement à Juliette Estivil, Bruno Fialho, Fanfan Bacqué et Céline Meneses pour ce suivi !

Vote au parlement, insurrection dans la rue…

Sur les images retransmises en direct sur plusieurs canaux hier soir, on pouvait voir deux images totalement opposées se juxtaposer : tandis que le débat se déroulait au sein du parlement où la tension était palpable mais l’ambiance « cosy », dehors, c’étaient des images de chaos et d’insurrection: affrontements violents avec la police, des dizaines d’incendies, gaz lacrymogène contre cocktails Molotov… 

Le gouvernement de coalition de Lucas Papademos détient une majorité théorique assez confortable de 236 voix sur 300 au Parlement. Le texte voté, le Premier ministre Lucas Papademos recevra mandat du parlement pour réaliser les réformes d'austérité demandées par le Troïka en échange d'un nouveau prêt d'au moins 130 milliards d'euros. C’est ce qui s’est passé mais à une moins large majorité.

Résultat du vote : 199 députés ont voté pour et 74 contre le mémorandum. Tout le KKE, SYRIZA et la Gauche Démocrate ont voté non, ainsi que 21 députés de la Nouvelle Démocratie et 13 députés du PASOK. Les députés du Laos ont voté Non (leader absent, les deux anciens ministres ont voté oui). Tous, sauf un député, de l'Alliance démocrate ont voté Oui.

Quelques minutes après Antonis Samaras le leader de Nouvelle Démocratie a annoncé l’exclusion des 21 députés ce qui leur laisse donc 62 députés. George Papandreou a exclu 23 députés du Pasok. Pour finir, Voridis Makis et Georgiadis Adonis ont été exclus du LAOS pour avoir voté oui (les deux ex-ministres qui avaient démissionné).

Un extrait du mémorandum voté : « Par cette convention, la Grèce et la Banque de Grèce démissionnent de tout recours, présent ou à venir, de tout droit ou immunité existants ou potentiels qui les concernent, eux et leurs biens ( droits de propriétés ) ».


Déroulement du vote au Parlement

Les débats ont été houleux.

Des députés demandent pourquoi il faut précipiter le vote et qu’il ait lieu avant minuit. Réponse du ministre des Finances, Evangelos Venizelos : «parce que lundi matin, les marchés bancaires et financiers doivent avoir reçu le message que la Grèce peut et va survivre ».

La député du KKE  Aleka Papariga : «Nous ne voulons pas d’une Grèce « sauvée » et d’un peuple en faillite. » Elle  explique que la crise est inévitable dans le système capitaliste, qui est basé sur le profit et la cupidité et que seul le KKE a la solution.

Six députés du Pasok disent qu’ils ne voteront pas ce soir dont l'ancien ministre Kastianidis Haris. Louka Katseli, ancien ministre du PASOK, dit qu'il votera «non» parce que les mesures d'austérité ne peuvent pas sortir le pays de cette récession.

Alexis Tsipras, chef de la Coalition Syriza, déclare qu’ « un système politique qui s'effondre et un gouvernement sans mandat populaire ne peut pas négocier au nom du pays. »

Le député du Pasok Spyros Kouvelis déclare qu'il « siégera comme un indépendant » et qu’il votera non.

Le chef de file du Laos, Yorgos Karatzaferis déclare que son parti votera non, puis lui et ses députés quittent la salle. Les deux députés du Laos (Voridis Makis et Georgiadis Adonis) ont voté oui s’opposant à la position de leur parti qui a décidé de voté non (ce sont les deux ministres du Laos qui avaient démissionné).

Papandréou prend la parole pendant près de 20 minutes déclarant que le vote de ce  mémorandum « c’est le seul espoir pour le pays » et que « c’est l’heure des responsabilités »

Antonis Samaras (leader de ND) condamne « les émeutes » et appelle « à plus de patriotisme ».

Le Premier ministre Lucas Papademos dit que la Grèce doit continuer à être  « un membre du noyau dur de l'Europe ». Il ajoute : "J'ai entendu toutes les critiques sur le nouveau programme, je n'ai pas entendu d'alternatives". "Nous sommes en Etat de droit, nous n'autoriserons aucun acte hors-la-loi" (source twitter)

00h20, heure française, le plan est voté.

Les deux leader du Pasok et de ND avaient déjà menacé d’exclusion samedi les députés qui voteraient non, c’est chose faite.

(Quelques heures auparavant Athens news prévoyait : « jusqu'à 20 députés du PASOK pourraient voter non (…). L'une des théories qui circulent, c'est que ce groupe pourrait former un nouveau parti, en cas d’exclusion.(…) Pour la Nouvelle Démocratie, le nombre de votants « non » potentiels est estimé à environ 13 ».)
 

Retour sur les manifestations : Insurrection dans la rue

Affluence extrêmement rapide à la manifestation devant le parlement. Une demie heure après le début du rassemblement, 3000 manifestants réunissant tous les âges (familles, jeunes, personnes âgées…). Nombreux drapeaux grecs et des pancartes contre la Troïka, le gouvernement, et la chancelière allemande (cf ses derniers propos sur la Grèce). Une heure après déjà 25 000 personnes et cela continuait d’affluer.

Plus tard dans la soirée pendant les débats, Alexis Tsipras de Syriza annonce le chiffre de 500 000 tandis que tous les médias français font état de 100 000 manifestants en Grèce (80 000 à Athènes et 20 000 à Salonique). Des camarades sur place donnent le chiffre de 600 000 sur une population d’un peu plus de 11 millions d’habitants.  Des milliers de personnes de la Place Syntagma, la Place de Omonia et en différents points jusqu’à bloquer tout le centre de la capitale.

Début des heurts : dès 17H45 juste après l’intervention de Mikis Theodorakis. Il explique, juste après avoir reçu des gazs, à la chaîne de télévision Skaï, qu’il a demandé à la police qu’on le laisse monter les marches du Parlement pour s’adresser aux manifestants et c’est là que la police anti-débordement a fait usage des lacrymos.

Intervention de Mikis Theodorakis : "Les députés s'apprêtent à voter des mesures qui vont conduire à la mort de la Grèce (...) mais le peuple ne va pas céder. » Le compositeur, âgé de 87 ans et figure de la résistance à la dictature des Colonels (1967-1974), était venu devant le Parlement avec Manolis Glézos, héros de la résistance anti-nazie en Grèce.

Puis tout s’est enchainé : gaz lacrymogène contre cocktails Molotov, lance flamme et pierres (termes utilisés par les médias « jeunes encagoulés » « émeutiers »). Suivent des  incendies (banques, cinéma, cafétéria des grandes chaînes comme starbucks…)  quelques 12 bâtiments incendiés dans les avenues Stadiu et Aeolu (source Athens News) tandis que les débats se poursuivent. De nombreux de manifestants sont partis mais des milliers sont encore sur place. Les pompiers ont tardé à intervenir expliquant qu’il y avait trop de monde dans les rues.

Un jeune manifestant « ce n’est pas une démocratie, ils nous interdisent de protester, c’est une dictature ». Dans les médias on peut lire alors : situation hors de contrôle.

Le nombre des blessés ne cesse d’augmenter dans la soirée, passant de 6 à plus de 60 vers 22h30 (incendies et heurts violents aussi à Salonique) dont de nombreux policiers (source Publico) quelques 22 arrestations vers 23h selon un porte-parole de la police.

Au moment du vote vers minuit heure française, les heurts se poursuivaient.

Points de base de l’accord sur le nouveau prêt (Memorandum 2) pour la Grèce, concernant l’emploi et les pensions

 

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samedi 11 juin 2011

Ca s'accélère en Grèce

selon différents témoignages, hier encore 200.000 manifestants a Athènes, des manifs dans 60 villes en Grèce pour réclamer le non paiement de la dette au FMI, plus de démocratie, la chute du gouvernement et la sortie de l'euro... il semblerait que les grecs sortent leur argent des banques (pour des retraits de 2 milliards en avril, on passe à 4 milliards en mai, et 1,5 milliard depuis jeudi ?!). une nouvelle grève générale public - privé est prévue le 15 juin. tout ceci demande à être vérifié, mais il se pourrait bien que les choses basculent plus vite que prévu. plus d'infos sur le site des (...)

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vendredi 3 juin 2011

Contra A Ingerência da UE/FMI !

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Suite du tour d'Europe en slogans et en images... Cette fois c'est du Portugal que je reçois ces photos de la manif du 19 mai à Lisbonne (merci à Jean Claude). Là bas aussi on dit non a de l'UE et aux politiques d'austérité du FMI. « C’est à cause de cela que l’on se révolte : parce que l’on voit ou parce que l’on pressent d’autres réels possibles, pensables, praticables, à côté ou au-delà de ce qui envahit le champ de vision de la plupart. Il ne faut jamais s’en laisser conter par ce qui a l’air d’être là. Par “La” réalité : ce singulier est singulièrement totalitaire. » Jean-Philippe Domecq, (...)

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mercredi 1 juin 2011

Deneimaste à Syndagma (sic)

... Des images reçues de la place Syndagma - la place du Parlement à Athènes : manif du jour et un slogan significatif : "Nous ne sommes pas les trophées des européens". Avant hier 30.000 personnes environ se sont encore rassemblées et ont débattu pour protester contre l'austérité imposé par le FMI (comme ils disent là bas le "régime d'occupation" du FMI), les banquiers et les politiques au pouvoir. En Grèce, la mobilisation ne faiblit pas. (...)

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