lundi 4 mai 2009

Article dans Le progrès de Lyon

Le Front de gauche se veut « proche des gens qui souffrent »

Parti de Gauche et Parti communiste main dans la main et devant une salle bien remplie, c'est ce dont rêvaient les militants rassemblés mardi soir dans une salle du nouvel hôtel Marron-de-Meillonnas à Bourg-en-Bresse.

Dans le cadre de la campagne des Européennes du 7 juin, deux candidates ont animé la soirée : Corinne Morel-Darleux du PG, numéro 3 sur la liste emmenée par la militante associative Marie-Christine Vergiat, et Sylvie Pierron du PC, conseillère municipale à Lyon et cinquième de liste.

Corinne Morel-Darleux est venue en Bresse pour analyser le contexte politique, la crise du capitalisme, avec un éclairage spécial sur l'Ain, l'un des départements le plus touchés par la crise. « Je fais aussi le lien entre crise sociale et écologie, les deux sont liés, déclare-t-elle. Ils ont les mêmes causes et les mêmes solutions. » Pour cette ancienne de la motion Utopia au PS, l'absence du parti de Besancenot (NPA) au sein du Front de gauche est dommageable : « Nous avons les mêmes objectifs : battre la droite et dépasser le PS pour une vraie alternative, pour refuser le traité de Lisbonne. »

Pour Sylvie Pierron, « le Front de gauche est au côté des populations qui souffrent, qui ne sont pas écoutés. Depuis le rejet du traité européen en 2005, nous bâtissons, nous proposons. Les citoyens se sont du coup peu à peu approprié les questions européennes. » 

Texte et photo Jean-Marc Perrat, le Progrès de Lyon

Haut de page