13h55
Je prends place dans le TGV Lyon-Bruxelles et découvre que la Région qui s'est chargée des billets m'a pris une place en première. Raah. Je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises ni de mes peines. Trois jours a Bruxelles, pour les Assises de la coopération décentralisée, et l'occasion de pénétrer enfin le lieu saint du grand marché et de la concurrence libre et non faussée. Direction l'UE du traité de Lisbonne...
14h50
Après avoir finalisé avec Céline le communiqué sur le sommet Européen qui reste sourd, muet et aveugle aux enjeux énergétiques, j'ouvre la pochette qui m'a été remise pour cette visite a Bruxelles. Blablabla bla technocratique incompréhensible à coups de gouvernance, de compétitivité et de dialogue structuré. pfff. Une heureuse surprise, tout de même, dans la contribution de la Region au rapport de la Commission sur "la cohésion économique, sociale et territoriale" : la remise en cause du PIB comme indicateur de richesse des territoires. Yala, cœur en joie :) ... Pas autant toutefois qu'en découvrant que je prends l'apéro demain avec Michel Barnier ^^
18h30
Après quelques heures de train, des échanges croisés et la décision de ne pas signer un appel pour un tribunal des crimes du nucléaire civil... j'atterris dans les locaux de la Région à Bruxelles.
Après avoir refusé de me faire servir (décidément c'est une journée de contestataire ;) je vais prendre un café moi même, et je préviens mes collègues élus que je vais pianoter pour prendre des notes pendant la présentation qui nous est faite par un conseiller juridique, représentant permanent auprès de l'UE. Histoire de prévenir que c'est pas par manque d'intérêt ^^ Et c'est parti. Les apports de Lisbonne, l'initiative citoyenne, les accords SWIFT renégociés après le premier refus du parlement européen, la "Stratégie Europe 2020" : pour une croissance intelligente et durable qui dope notre compétitivité. Oxymore parfait. UE en diable ^^ ... Et une couche de pacte de stabilité. Tout d'un coup je me demande comment JLM survit là dedans. Ça doit être un enfer. Une pensée chaleureuse pour Céline qui elle y bosse me saisit. Les voies qu'il nous faut emprunter pour la cause sont parfois cruelles.
21h
Repos. Je m'échappe de la délégation et de la soirée officielle pour rejoindre un compañero de Caracas. sic.
mardi 29 mars 2011
