Lu dans le progrès : Le président Jean-Jack Queyranne prend la main lorsque la
présidente du groupe de droiteUDC, Françoise Grossetête, lève la sienne
pour demander la parole. Il est environ 16 heures hier au conseil
régional et la députée européenne est présente dans l'hémicycle depuis
le début de l'après-midi de la veille mais on ne l'y a pas encore
entendue. Ironique, Jean-Jack Queyranne lui lance : « Je vous souhaite
la bienvenue ». Pas elle. Elle indique qu'il n'y a plus le quorum. La
session s'arrête donc là. La droite a pris la majorité en défaut de
présence. Elle réalise un coup mais pour quel résultat politique ? Cela
semble mesquin. A la sortie de l'assemblée Françoise Grossetête donne
l'explication qu'ainsi n'a pu être débattu un vœu du Front de gauche
sur les retraites : « Il y en a marre d'entendre constamment critiquer
le gouvernement dans cette enceinte ». Pas sûr que cette seule manœuvre
réduise le nombre de Français en colère. En revanche, elle a exacerbé
celle du vice-président écolo, Philippe Meirieu : « C'est scandaleux.
Quand on voit ça, Jamais je n'oserai amener ici des élèves de3e pour
leur apprendre à devenir citoyen ».
...
Waaah !! L'intervention de Mâdame Grossetête en fin de session, le quorum, la suspension de séance, tout ça en fait c'était rien que pour nous ? Purée !
Non mais franchement ? C'est à hurler de rire comme ces gens sont hors sol. Si ils croient que c'est en évitant les vœux en région qu'ils vont calmer le mouvement... Bon allez, c'était juste pour le clin d'œil, j'y retourne.
(cela dit, ce serait quand même pas mal que nos collègues élus à la Région évitent de partir en week end le vendredi midi quand on est en plénière jusqu'à 17h... non ? parce que là, mine de rien, notre vœu sur les retraites n'a effectivement pas pu être soumis au vote, ni bien sûr faire l'objet d'un débat... bref.)