Il y a huit mois, c'était l'émoi. Toute la diplomatie occidentale réagissait fortement à l’arrestation de Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag, les deux co-présidents du HDP, troisième force politique en Turquie avec 6 millions d'électeurs. On pouvait lire trouble, inquiétude et indignation des États Unis, de l'Union européenne, de l'Allemagne et de la France. Aujourd'hui, même à creuser les tréfonds d'Internet on ne trouve aucune suite à ces réactions. Et pourtant. Détenue depuis huit mois, Figen Yüksekdag risque 83 ans de prison. Son procès va avoir lieu le 4 juillet à Ankara. Alors après (...)
samedi 1 juillet 2017