Et voici la vidéo de mon intervention de dimanche au remue-méninges du PG - en avant première ! - ;)
Où il est question d'écologie politique comme levier d'émancipation individuelle et collective.
dont voici le texte téléchargeable :
intervention de corinne morel darleux au remue meninges du PG
Parce que l'écologie politique touche à la fois à l'environnement, mais aussi au social et même au sociétal.
Parce qu'elle peut nous amener, de façon active et positive, à construire de nouveaux rapports à la nature et de nouveaux rapports sociaux.
Parce que finalement, parler d'écologie politique, c'est avant tout parler de droits fondamentaux, de bien commun, d'égalité, de solidarité et d'intérêt général
Raison de plus pour lutter contre une vision libérale de l'écologie, contre la croissance verte et autres opérations de green business. C'est au contraire le moment ou jamais de réaffirmer avec force l'impérieuse nécessité d'une écologie radicale, qui elle est forcément de gauche, anticapitaliste et solidaire.
Parce que radicale, ça veut dire aller à la racines des causes, et donc clairement dénoncer la logique perverse du capitalisme et sa vision d’un individu consommateur, docile, soumis aux impératifs du productivisme.
Que l'on parle de l'exploitation des individus ou de celle des éco-systèmes, dans les deux cas, la cause est la même : cette logique de compétition et d’accumulation qui nous enferme et nous enfume.
... Alors, on s'affranchit ?
