samedi 20 août 2011

Voilà.

Je suis rentrée d’Équateur et j'ai pris quelques jours pour réatterrir doucement. Hors de question de me précipiter tête baissée. Aucune envie de me brutaliser, et encore moins de perdre tout le bénéfice de ce voyage sensoriel et intellectuel à peine revenue. Au contraire bien résolue à ancrer ce sentiment d'apaisement et de recul qu'apportent la parenthèse contemplative, les lectures au long cours, les ambiances tropicales et les paysages qui en mettent plein les yeux. De prolonger un peu cet état d'apesanteur, et de prendre le temps de voir comment ça fait de se sentir reposée et sans contraintes. De faire le plein de cette douce ironie qui ne fonctionne que lorsqu'on arrive à maintenir ce tout petit rien de distance si précieux... Alors ces dernières semaines je me suis lestée de liberté, de poésie, d'ivresse et de recul. Pour toute l'année qui vient.

Mais là ça commence à sérieusement sentir la fin des vacances ;)

Rattrapage de l'actualité sur la « crise financière » et les derniers délires libéraux, dépeçage des messages reçus pendant mon escapade latine, retour prudent aux trucs pas cools que j'avais presque réussi à oublier un moment, grand retour des agendas improbables et des trajets loufoques en train d'un bout à l'autre de la France, et préparation des prochains rendez vous de cette fin d'été. La semaine prochaine, rentrée publique chez les socialos aux rencontres du Pôle Écologiste près d'Angoulême, pour leur parler transition énergétique et projet de gauche alternatif pour 2012. J'avoue que je m'en régale d'avance. Puis direction Grenoble pour notre « Remue méninges à gauche », la joie de retrouver certains camarades et le retour au combat politique pour une année qui sera dense, riche et rude.

Je n'arrive pas encore à mettre des mots sur mon séjour en Équateur. Il faut le temps que les émotions décantent et que je fasse un peu le tri dans tout ça. Je vous en reparlerai.

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