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vendredi 2 juin 2017

L'écosocialisme, outil de recomposition : contribution dans les pages de L'Huma

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J'ai été invitée par L'Humanité à contribuer aux pages Débats & Controverses du numéro du 1er juin sur le thème : « Sur quelles bases la gauche de transformation peut-elle se reconstruire? », voici mon texte. Je ne sais pas vous, chers amis lecteurs, mais personnellement j'observe le paysage politique en France avec un étonnement grandissant. Pour le meilleur, quand est enfin franchi le seuil que nous attendions tant, avec le beau score de 20% à la présidentielle avec JL Mélenchon et le programme de la France Insoumise. Pour le pire, quand je vois progresser les voix du FN, et l'abstention (...)

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lundi 2 décembre 2013

Appel commun (PG-EELV) à une révolution fiscale rouge et verte (Marianne)

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Appel à une révolution fiscale rouge et verte Publié le 30 novembre sur Marianne.fr Corinne MOREL DARLEUX, Secrétaire nationale à l'écosocialisme du Parti de Gauche (PG) Pierre LUCOT, Conseiller Fédéral Europe-Écologie les Verts (EELV), mandataire de la motion Objectif Terre Le modèle de croissance économique par dégradation du gouvernement. Le gouvernement Ayrault joue avec un cocktail explosif, celui de la double politique de l'offre et de l'austérité : plus d'argent pour produire n'importe quoi n'importe comment et au mépris de l'environnement, moins d'argent pour la justice sociale et les (...)

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mercredi 1 mai 2013

Cahuzac, oligarchie et hauts cris : Lutter contre la démesure par le revenu maximum autorisé

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Lutte contre la démesure : pour un revenu maximum autorisé (également téléchargeable ici en format PDF) Plutôt que de parler de « moralisation de la vie publique » en faisant croire que la publication du patrimoine des ministres aura une quelconque influence sur le système qui se moque bien de savoir qui roule en Twingo, profitons en plutôt pour parler de fiscalité, réhabiliter l'impôt comme outil de justice sociale et réclamer l'instauration du revenu maximum autorisé (RMA) ! Le RMA est une mesure qui consiste à dire que l'hyper-richesse n'est pas légitime, et qu'il n'est pas acceptable que (...)

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mercredi 10 avril 2013

Démesure et revenu maximum, entretien avec la Fondation Manu Robles-Arangiz et Bizi!

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Entretien en vue de mon débat organisé par Bizi! avec Karima Delli à Bayonne le 26 avril, publié dans la revue Enbata. Qu'est-ce que le Revenu Maximum Autorisé / Acceptable ? C'est une mesure qui consiste à dire que l'hyper-richesse n'est pas légitime, et qu'il n'est pas acceptable que le total des revenus d'une personne dépasse une certaine somme, le revenu maximum autorisé (RMA). Concrètement, pour toucher l'ensemble des revenus, ceux du capital comme ceux du travail, nous proposons la création d'une tranche supérieure de l'impôt sur le revenu taxée à 100 %. Pour nous le RMA se situe à (...)

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mercredi 20 février 2013

Le revenu de base : l'important c'est qu'on en parle ! (vidéo)

... Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'en tout cas ça fait débattre nos militants. Mais si on veut que le débat dépasse les frontières... Les initiatives récentes, du site "Revenu de base" au Manifeste du Parti pour la décroissance, en passant par l'Initiative citoyenne européenne (ICE) ont tous au moins le mérite de provoquer le débat. Même si je ne partage pas tout ce qui y est développé : je continue notamment, plus que jamais, à ne rien attendre de la très libérale Commission européenne, et je suis farouchement en désaccord avec l'idée d'une plateforme commune qui irait de (...)

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jeudi 1 novembre 2012

Loi Brottes : Oui à la tarification sociale et progressive, mais pas au détriment des usagers ! (Réaction du PG)

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Le Sénat a voté avant hier majoritairement une motion d'irrecevabilité de la loi instaurant un bonus-malus sur le tarif de l'énergie. Cette motion avait été déposée par les sénateurs communistes. Le Parti de Gauche rappelle qu'il est favorable à une tarification sociale et progressive de l'énergie qui assure l’accès à l’énergie de toutes et de tous, ainsi qu'à la gratuité des premières tranches d'électricité. Néanmoins, ce débat ne peut en aucun cas être l'occasion de renforcer la privatisation du marché de l'énergie ni d'instaurer une différence de traitement des usagers et un risque de (...)

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samedi 12 mai 2012

Mot de soutien de Paul ARIES à ma candidature

Depuis des années, Corinne Morel Darleux partage tous les combats des gauches antiproductivistes et Objectrices de croissance : gratuité des services publics, réduction du temps de travail, option préférentielle pour les pauvres (donner plus à ceux qui ont moins), remise en cause du dogme de la croissance et du capitalisme vert, besoin de se libérer de la centralité du travail et de l'énergie nucléaire, nécessité d'inventer une société post-pétrolière, post-extractiviste, désir de marcher vers une société du partage, une société du Bien-vivre. Dans les années à venir, Corinne Morel-Darleux (...)

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samedi 28 avril 2012

Semer des graines de futur dans les prémisses du présent (vidéo)

Les débats volent bas. Prenons un peu de hauteur... Une vraie bouffée d'oxygène, un plaisir. C'était à Toulouse, à deux pas des préparatifs du meeting place du Capitole, et nous avons échangé durant une heure avec Michael Le Sauce et Frédéric Bosqué dans le joli théâtre de la Cave poésie. En voici le résultat, un quart d'heure de réflexions où il est question d'émancipation et de matérialisme historique, de gratuité, de services publics et de monnaies complémentaires, de marxisme et de revenu universel (à l'heure du débat nauséabond sur le "vrai travail"), de relocalisation, de (...)

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jeudi 19 avril 2012

On change tout !

C'est le titre du dernier Hors Série du Sarkophage, avec des graines d'utopie dedans, notre appel du Front de Gauche des antiproductivistes (qui approche les 600 signataires !) et un texte que j'ai rédigé à l'invitation de Paul Ariès, "Debout les damnés de la Terre !", qui figure en belle compagnie au côtés de papiers de Jacques Testart, des Pincon Charlot ou encore de Marc Dufumier... Ainsi que de mes camarades Gilles Sainati, JP Lemaire et Florent Bussy. ... Filez vite chez votre kiosquier :) On change tout ! Oser rêver, Oser penser, Oser construire La contribution du Sarkophage (...)

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mardi 13 septembre 2011

Compte rendu de l'atelier Gratuité du Remue Méninges A Gauche

Je vous en avais parlé rapidement ici, de cet atelier avec Paul Ariès, Baptiste Mylondo, Gabriel Amard et Jean-Louis Sagot-Duvauroux et moi même pendant notre Remue Méninges à Grenoble, mais je n'avais pas eu le temps d'en faire le compte rendu. Une camarade, Claire Mazin, s'en est chargée avant moi, merci à elle ! Compte rendu de l'atelier Gratuité du Remue Méninges A Gauche, par Claire Mazin La gratuité n’est pas une solution de secours pour les plus démunis. C’est un outil pour changer de société, pour instaurer la solidarité contre le tout marchand. Paul Ariès, directeur du Sarkophage a (...)

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dimanche 27 mars 2011

... A l'eau !

Après notre communiqué sur la diffusion par Arte du documentaire "Water makes money" et de la pression exercée par Suez et Veolia pour en interdire la diffusion, j'ai eu envie d'en remettre une couche sur l'eau, cette petite goutte de rien quand on en a qui devient si précieux quand on n'en a plus, qu'elle devient rare ou... contaminée.. Vous l'avez peut être déjà croisée, ça circule un peu dans les réseaux, une grande enquête collaborative et un site sur l'eau ont été initiés par la fondation Danielle Mitterrand, les Porteurs d'eau, OWNI, et 60 millions de consommateurs. Un (...)

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mardi 22 mars 2011

Soutien à Arte pour la diffusion du film "Water makes Money" malgré les pressions de Veolia et Suez

Communiqué du PG Ce soir, mardi 22 mars à 20h40, ARTE diffusera un documentaire, « Water makes money »*, qui montre clairement comment le modèle de la délégation au privé de la gestion de l'eau s’est étendu en France comme à l’étranger. Opacité des contrats, astuces juridiques, liens étroits et parfois litigieux avec les politiques… Les choses ont-elles changé depuis les scandales des années 90 ?Depuis plus de 20 ans, la privatisation des services d’eau retire aux citoyens le droit de gérer directement leur propre ressource. Le discours des multinationales et des responsables politiques (...)

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samedi 8 janvier 2011

Au ras du réel N°5 !... La gratuité pour lutter contre la précarité

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En juin dernier, après une votation citoyenne où 95,58 % des habitants de Grigny et Viry-Châtillon se sont prononcés pour la création d’un service public de l’eau, la Communauté d’Agglo a voté la création de la régie publique “Eau des lacs de l’Essonne”. Cette régie est effective et opérationnelle depuis le 1er janvier 2011. Fin Novembre, Netoyens.info était présent au Colloque sur la Gratuité des Services Publics organisé par les Lacs de l’Essonne en partenariat avec Le Sarkophage dont je vous ai déjà parlé ici. Ils en ont fait un reportage sonore, à écouter en cliquant sur le lien ci (...)

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lundi 6 décembre 2010

Gratuité, dernier acte

Après l'annonce, le compte-rendu et les vidéos, voici le texte que j'ai rédigé pour les Actes du colloque (paru aux éditions Golias que je vous recommande chaudement de commander par mail ici) co-organisé par le Sarkophage et les Lacs de l'Essonne sur la gratuité des services publics à l'international.

Bonne lecture !

Construire la gratuité des services publics à l'international


« Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays. »

Déclaration universelle des Droits de l'Homme (art. 22), 1948.


Suppression de 490.000 postes de fonctionnaires en Angleterre, fin de l'aide aux chômeurs longue durée en Espagne, baisse du revenu minimum d'insertion au Portugal, non remplacement d'un fonctionnaire sur deux en France, hausse de deux points de la TVA en Grèce (à 21%), et report de l'âge de départ à la retraite partout... Les temps changent. Jusqu'ici c'étaient les pays du Sud qui subissaient les assauts libéraux de la part du FMI, de l'OMC ou de la Banque Mondiale. Désormais les différents plans d'austérité, sous l'injonction de réduction des déficits publics, se conjuguent avec les attaques répétées de l'Union européenne contre les services publics, vus comme d'affreux monopoles en contradiction avec la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée ». Résultat : ouverture à la concurrence et privatisation de services fondamentaux comme l'énergie, le rail ou encore la formation et la santé. Dégradation des conditions de travail, abandon des missions non rentables, hausse des tarifs et recherche du moins disant social et environnemental. Car si la directive Bolkestein a été repoussée, la directive Services, elle, est bien là ! Nos services publics sont peu à peu pervertis en services d' « intérêt économique général » pouvant être confiés à des opérateurs privés. Or un opérateur privé, dans un système économique capitaliste, n'est pas là pour défendre l'intérêt général. Il est là pour faire des profits.

Mais l'éducation, la santé, l'énergie ou l'eau ne sont pas des marchandises comme les autres ! Pour qu'il y ait gratuité et service public, il faut au contraire un opérateur public, dégagé des logiques marchandes, qui se porte garant de l'intérêt général, instaure une fiscalité progressive et mette en place des mécanismes de péréquation en garantissant l'égalité sociale, c'est à dire concrètement que chacun ait accès au mêmes droits fondamentaux. Las, l'évolution actuelle du capitalisme tourne le dos à ces objectifs.

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mercredi 1 décembre 2010

Gratuité, de la théorie à la pratique

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C'est fou tout ce dont on arrive à parler dès lors qu'on commence à causer gratuité et services publics ! Samedi à Viry Chatillon, pendant toute une journée, nous avons débattu socialisation, rôle de l'État, biens communs, autogestion, mais aussi mensonges en politique, démocratie citoyenne ou encore capitalisme vert. Les discussions de la matinée étaient en fait si riches que j'ai bien cru que je n'aurais plus rien à dire lors de mon intervention de l'après-midi ;) Du coup j'ai pu concentrer mon propos sur la dimension internationale, et pour une fois tenir le laps de 10 minutes qui m'étaient (...)

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jeudi 25 novembre 2010

Viv(r)e la gratuité des services publics !

Samedi prochain, je retrouve une chouette équipe à Viry Chatillon : Paul Ariès (le Sarkophage), Gabriel Amard (les Lacs de l'Essonne et camarade du PG), Aurélien Bernier (Mpep), Jean Michel Drevon (États Généraux du services publics), et Jean Luc Mélenchon, pour ceux que j'ai déjà le plaisir de connaitre et avec lesquels je milite et échange régulièrement. Sans compter celles et ceux que je me fais une joie de rencontrer bien sûr ;) Nous y serons réunis pour parler de gratuité des services publics. Le débat devrait être riche, de cette richesse qui se compte en valeur d'usage et en radicalité (...)

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dimanche 12 septembre 2010

De la gratuité en politique

Fin août, juste avant le démarrage du remue méninges du PG à Grenoble, nous avons officiellement lancé l'association des élus du PG et apparentés "La gauche par l'exemple". Un de nos débats portait sur la question de la gratuité des services publics, j'étais chargée de l'animer. Nous avons finalement adopté une résolution intitulée "Construire la gratuité". C'est un pas important.

De fait, les notions de gratuité et de valeur d'usage, que portent avec succès les objecteurs de croissance, sont des thèmes de plus en plus présents au sein du PG. Logique, car elles vont de pair avec notre objectif de répartition des richesses et de justice sociale. Mais il faut aussi savoir reconnaitre que la gratuité pose de vraies questions en matière d'égalité, tant qu'on n'aura pas réformé en profondeur l'impôt et remis en place une progressivité drastique permettant justement de financer cette gratuité de manière juste et équitable. Car du coup, et c'est un argument qu'on entend souvent, la gratuité pour tous bénéficie autant aux riches qu'aux pauvres. Alors tant que les riches ne contribueront pas plus...

Bref, ces débats sont vraiment passionnants, au croisement entre projet de dépassement du capitalisme et alternatives concrètes immédiates. Pour y contribuer, nous avons rédigé cette tribune avec Gabriel Amard pour l'hebdo du PG, A Gauche.

De la gratuité en politique

(également à lire ci-dessous)

Et nous organisons à la communauté d'agglo des Lacs de l'Essonne un colloque sur la gratuité avec le Sarkophage de Paul Ariès le samedi 27 novembre prochain avec des élus, chercheurs, syndicalistes et militants associatifs... Notez la date !

Les notions de gratuité et de valeur d'usage sont de plus en plus présentes dans nos débats, face au déchainement ultralibéral de l'Union Européenne et d'un gouvernement à la botte des lobbies économiques. L'eau est confiée à des multinationales privées, la protection sociale à des assurances complémentaires, nos mécanismes de solidarité et de répartition sont mis en miettes... L'accés de tou-te-s à l'école, à l'hopital public, à une retraite décente, ou encore à une énergie accessible est sérieusement menacé. Il est intolérable qu'il faille à la fin du mois choisir entre se nourrir, se chauffer ou se soigner. Alors, le combat pour la gratuité, en politique, ça veut dire quoi ?

D'abord, porter la notion de gratuité consiste à réaffirmer que les services publics sont la garantie de l'égalité d'accès de tous à ces droits fondamentaux. Parce qu'ils sont le patrimoine de ceux qui n'en ont pas, ils doivent être au coeur du combat politique de la gauche. Nous devons bâtir de nouveaux outils de redistribution et poser la question des choix, donc des priorités politiques. Car il ne s'agit pas d'affirmer de manière démagogique que tout doit être gratuit : nous en savons le coût pour la collectivité et nous ne considérons pas que tout soit égal. Il faut donc également poser la question des usages.

Sur la question de l'eau et de l'électricité, par exemple. Est-il acceptable que le service de l'eau utilisée pour se nourrir ou se doucher coute le même prix que celui utilisé pour arroser un golf ? (...)

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