Chronique publiée sur Reporterre le 21 janvier 2017 J’évoquais, dans ma chronique de septembre dernier, la mésange de Sylvain Tesson : « Cette mésange, mon Dieu, comme celle de cette fenêtre de cabane ouverte sur les forêts de Sibérie. Le cœur gonflé de gratitude. » C’était une tentative de mise en mots de ces « merveilleux insignifiants » qui m’avaient accompagnée tout l’été. Depuis, l’automne puis l’hiver se sont succédé. J’ai traversé des moments où dénicher ces petites parcelles de beauté s’est révélé plus ardu, comme cela arrive à chacun quand la vie se fait tourmentée, hachée, (...)
mardi 24 janvier 2017