Ce matin sur les ondes, après l'annonce de la mort d'un sans domicile fixe à Douai, comme une envie de gifler à l'écoute du nième reportage-marronnier, comme en 2011, en 2012, en 2013... Comme à chaque hiver : vague de froid, manque d'hébergement d'urgence, 2 minutes de reportage sur le 115 saturé. L'air surpris, perpétuellement recommencé. Et puis ils oublient. Que la précarité tue toute l'année. Oh il y aura certainement quelques déclarations médiatiques outragées de hauts-gradés aux prochaines piques anti-SDF à Londres, aux bancs grillagés à Angoulême, aux gamins qui passent la fête des (...)
mardi 30 décembre 2014